Les combinaisons scie-stockeur offrent de nombreux avantages, dont le débit, la qualité, l'ergonomie, la transparence et le degré d'utilisation du matériau. Pour l'entreprise Rolf Rissel Objektbetriegen GmbH de Berlin, la mise en service d'une installation Homag a surtout un avantage : la cadence de production.
Le paysage pharmaceutique change. Et cela depuis des années. Alors que l'Allemagne comptait encore plus de 21 000 pharmacies en 2010, il n'y en a plus que 18 000 aujourd'hui. Les experts s'attendent à ce que ce chiffre continue de diminuer jusqu'à 15 000 au cours des prochaines années. Il y a plusieurs raisons à cela. L'une est peut-être l'introduction de l'ordonnance électronique et du commerce en ligne. Dans tous les cas, les gérants de pharmacies sont appelés à mettre leurs modèles économiques à l'épreuve, non pas fondamentalement, mais en termes de caractéristiques qui peuvent faire la différence.
L'émotion au cœur de l'activité
La société Rolf Rissel de Berlin accompagne les pharmacies dans cette voie. Plus encore, l'entreprise d'aménagement dessine cette voie. En effet, l'entreprise de Spandau dessine des concepts complets qu'elle met en œuvre intégralement. Un certain nombre d'architectes d'intérieur, de designers, d'ingénieurs du bois et de maîtres-menuisiers sont chargés de servir les clients jusqu'au développement du logo ou de la publicité extérieure s'ils le souhaitent ; des prestations complètes répondant à des exigences individuelles, pour lesquelles Riss est à la fois le concepteur et l'entreprise de mise en œuvre. « Les émotions, transposées individuellement dans le bois, le verre et le métal, sont au cœur de notre activité », souligne Karl Löffl, directeur général et propriétaire de l'entreprise.
L'entreprise Rolf Rissel Objektsiegen a été créée en 2003 à partir d'une société existante. En 2007, elle s'installe à Spandau, dans la périphérie de Berlin. Une étape importante pour l'entreprise d'aménagement d'intérieur, qui a pu profiter à partir de ce moment-là de connexions idéales : autoroute, ligne ICE, bus, métro et trains régionaux. Depuis, les clients de Hambourg, Francfort ou Munich peuvent se rendre facilement sur le site. « En plus, Berlin est une ville attrayante », ajoute Karl Löffl. « Mais surtout, nous pouvons permettre à nos clients de voir et toucher nos produits. »
Bien travailler
Rissel se concentre sur le secteur de la santé. L'entreprise précédente s'était déjà spécialisée dans les pharmacies, mais les structures de distribution étaient très petites par manque de capacités. « Nous avons modifié et renforcé le service commercial ». Et cela porte ses fruits : de un à deux cabinets médicaux aménagés par an en plus des pharmacies, nous sommes passés à un chiffre de dix à douze. « Nous sommes également de plus en plus présents dans le milieu hospitalier, où nous aménageons des chambres de patients ou des laboratoires. Nous avons même travaillé dans le domaine caritatif. » Le secteur privé jouant un rôle de plus en plus important, Rissel compte aujourd'hui quatre piliers : les pharmacies, les cabinets médicaux, les hôpitaux et les particuliers. « Et tous les secteurs dans lesquels il est impossible d'utiliser du mobilier fabriqué en série forment un cinquième pilier », ajoute Karl Löffl. Alors que ces services étaient autrefois uniquement disponibles dans le nord de l'Allemagne, ils couvrent désormais l'ensemble du pays. « Si nous travaillons bien, nous serons bien positionnés pour l'avenir », prédit l'entrepreneur.
Gagner en efficacité
Récemment, Rissel a également réussi à bien se positionner au début de sa chaîne de production grâce à une combinaison scie-stockeur Homag. Tout a commencé par une visite au salon du travail et de la transformation du bois Holz-Handwerk à Nuremberg, où, en 2018, il était possible de découvrir l'installation de près. « Ce jour-là, nous avons été conseillés à la perfection, on ne peut pas faire mieux », se souvient Karl Löffl. « Bien sûr, nous avons parlé avec d'autres fournisseurs afin de comparer plusieurs offres. Nous ne cherchions pas forcément le prix le plus avantageux, mais surtout la performance et la confiance. Après avoir échangé avec une autre société qui utilisait déjà cette installation, il était clair que nous allions faire affaire ensemble. » Mais la collaboration entre les deux entreprises n'est pas nouvelle : depuis 2016, l'entreprise de Spandau travaille avec une plaqueuse de chants avec retour de pièces venant de Schopfloch.
La nouvelle combinaison scie-stockeur était donc désormais à l'ordre du jour. « Avant cela, nous avions une scie horizontale », explique Karl Löffl. « Mais au fil des années, elle a perdu en précision. De plus, la technologie de stockage était dépassée. Certains jours, nous passions plus de temps à effectuer des déplacements en chariot élévateur qu'à couper du bois. Nous voulions donc faire preuve d'efficacité aussi bien dans le stockage qu'au niveau de la scie. » Et par « efficacité », on entend ici un stockeur à panneaux automatique pour l'empilage de 600 à 1 000 panneaux, un meilleur accès pour la livraison par camion, un retour au stock automatique à partir d'une certaine dimension de panneau, et « ce qui était très important pour nous, un stock de restes avec une gestion et une organisation strictes. »
Pour la fabrication unitaire et les petites séries
Rissel a amélioré son efficacité en découpant des panneaux sur place grâce à une SAWTEQ B-300. « En tant que modèle de base de la série 3, la scie à poutre de pression est conçue pour la fabrication de lots unitaires et les petites productions en série. Elle est aussi conçue pour couper des panneaux individuels et des piles de panneaux de tous les matériaux courants grâce à un dépassement de la lame de scie de 80 mm », explique Thomas Nesemeier, directeur des ventes Nord chez Homag Group. Des vitesses de 130 m/min au chariot porte-scies et de 90 m/min au pousseur programmé permettent une productivité élevée dans les processus de découpe. A la base se trouve un moteur de scie principale qui fournit une puissance de 11 kW. Chez Rissel, la SAWTEQ B-300 permet de couper des longueurs allant jusqu'à 3 200 mm.
« L'alimentation de la scie de découpe se fait à partir d'un stockeur à plat STORETEQ S-200 », poursuit Thomas Nesemeier. « La traverse à ventouses ST 61 traite des panneaux revêtus d'une épaisseur min. de 8 mm et des panneaux bruts d'une épaisseur min. de 12 mm. Avec des vitesses de 60 m/min pour le pont, 80 m/min pour le chariot et de 30 m/min pour l'entraînement de levage, le stockeur est conçu pour des longueurs de pièces de 2 000 à 4 200 mm et des largeurs de pièces de 800 à 2 200 mm. Il peut donc être adapté à une large gamme de matériaux et à l'espace disponible. » La traverse peut transporter jusqu'à 250 kg de panneaux au maximum. Un réglage automatique en fonction de la taille des panneaux et un dispositif de découpe automatique assurent une manutention sûre.
Repenser la préparation du travail
La mise en service de l'installation ainsi que la formation sur le logiciel d'exploitation CADmatic 5, le logiciel d'optimisation de la découpe Cut Rite et le logiciel de stockage woodStore ont été effectués il y a environ trois mois. Un peu plus tard, iX d'imos a été introduit par un mandataire externe. Depuis, deux personnes sont responsables du système CAD/CAM et d'autres collaborateurs doivent être formés dans les mois à venir. Homag a ainsi configuré les interfaces nécessaires et organisé le transfert des données. Entre-temps, la découpe et l'étiquetage sont possibles avec les spécifications d'imos. Les informations qui accompagnent les pièces sont les suivantes : client, commission, désignation des pièces, matériau et dimensions, application des chants. Homag a également mis en œuvre la reconnaissance de codes-barres sur un centre d'usinage en aval. Ainsi, les pièces peuvent être scannées et les programmes appelés peuvent être exécutés.
De façon ordonnée et transparente
En ce qui concerne les effets sur le stockage des panneaux, Karl Löffl souligne aujourd'hui un point en particulier : « l'ordre, l'ordre et encore l'ordre ». Près de 1 000 panneaux peuvent être stockés sans dommage. Le stockage et la gestion se font dans des piles mixtes et, pendant le temps libre, le stockeur pré-trie les panneaux. « Avant, il fallait toujours faire intervenir un employé pour procéder au tri préalable par chariot élévateur. Chaque équipe découpait alors peu de panneaux, car il fallait laisser le temps à la machine de travailler », explique Karl Löffl. « Aujourd'hui, l'employé sait ce qu'il veut couper l'après-midi et il saisit les plans en conséquence. Le stockeur commence alors les déplacements de piles. Il se met immédiatement au travail lorsque l'employé arrive. »
La logistique a, entre-temps, également été restructurée, car des rayonnages ont été libérés et des surfaces allant jusqu'à 20 m de long sont disponibles sur trois étages. Aujourd'hui, les piles de panneaux sont simplement placées dans la zone de stockage du stockeur, qui les met ensuite automatiquement en stock. Désormais, la gestion des restes de panneaux est également transparente : « Nous avons un grand stock de restes, ordonné et clairement agencé, qui dispose même d'une issue de secours. Nous ne perdons plus de temps à chercher. »
Faire table rase
Le débit lors de la coupe a presque doublé avec la SAWTEQ B-300. Avec une nouvelle organisation du travail, « la question était de savoir comment transférer ce gain dans la production », souligne le gérant. Entre-temps, les dessinateurs envoient directement à la machine les listes de pièces précédemment manuscrites, ce qui laisse au chef d'atelier le temps de coordonner la production, de contrôler la qualité ou de résoudre les problèmes qui se posent. « Il est toutefois essentiel que la préparation complète du travail se fasse désormais à partir d'iX et que le stockeur gère les commandes. Aujourd'hui, le stockeur donne le rythme », souligne Karl Löffl. « Auparavant, la cadence était irrégulière. Aujourd'hui, le rythme est stable. » Afin de pouvoir l'appliquer sans problème à la production en aval, Rissel a également veillé à optimiser les centres d'usinage. Début octobre, l'agenceur a remplacé un ancien centre d'usinage, de sorte qu'aujourd'hui deux machines de même puissance maintiennent la cadence jusqu'à la salle de montage. « Grâce au rendement de la combinaison scie-stockeur et au nouveau cycle de production, nous ne risquons plus de travailler avec d'anciens modèles », assure Karl Löffl. Avec ce nouveau rythme, le positionnement est optimal pour le secteur de la santé.
« Aujourd'hui, l'employé sait ce qu'il veut couper l'après-midi et il saisit les plans en conséquence. Le stockeur commence alors les déplacements de piles. Il se met immédiatement au travail lorsque l'employé arrive. »Karl Löffl, associé gérant de la société Rolf Rissel Objekteinrichtungen GmbH